EXPOSITIONS PENDANT LE FESTIVAL
Samedi 5 mars 2022
Galerie Gabriel Martinez
17H30

Vernissage
Clémence Goubault, artiste photographe
Miroitement des postures


© Anton MP

Etudiante à Lyon en études littéraires, j’ai entamé ma pratique artistique lors de rencontres fructueuses dans un cours de photographie à Londres.
Composée de portraits et d'autoportraits, la série interroge les postures du social et de l'intime par une traversée du miroir. Atteindre le genre par la reconsidération des codes féminins, masculins, artistiques s'avère être l’enjeu soulevé par ma narration visuelle. 
Si un foisonnement émane des différents niveaux de lecture, l'image est orchestrée par une composition tangible – elle ne s'enlise pas dans une seule image mais dans plusieurs. Tant par le déploiement d'un rapport ambivalent à l'introspection qu’aux rapports de force, il s’agit de tisser la toile des connexions qui voyagent entre l’étranger et le familier, l’ancrage et le rêve, l’art et le commun.
Enclin à s'aligner au gré de la mouvance intérieure, le vivant invoque un regard où l’intensité l’emporte sur la cohérence visuelle. Au point de contrarier les représentations esthétiques les unes aux autres, c'est par une friction entre réalité et imaginaire que l’objectif enjoint au regard de créer tous les écarts. Or ici même le miroir se réapproprie l'être et se démène avec l'individualité jusqu'à la faire miroiter dans le champ infini des possibles photographiques. C’est ainsi que la danse de la perception se conjugue aux mille reflets, ne serait-ce pour que le regard subvertisse l’acquis, que la vision se libère et que la pensée digresse de plus belle.

 



Atelier d'artiste
11 Rue Hancy, 06000 Nice

Théâtre Francis GAG
17H30
Vernissage des expositions
Nathalie Sternalski, artiste photographe

Aime photographier le spectacle vivant pour ce que les corps expriment et donnent à voir, que ce soit dans la fragilité d’un mouvement en limite d’équilibre, un geste ou un regard échangé, mais aussi dans le frottement d’un tissu, la tension des corps. Elle essaie de traduire dans la photo son émotion née de cet instant parfois imperceptible à l’œil. Depuis 4 ans, elle revisite ses photographies avec des procédés anciens de la photographie datant du milieu du XIX è siècle. Ces techniques ont un caractère expérimental et très artisanal. En particulier, le procédé de la gomme bichromatée qui est très proche du travail pictural, de la gravure : par la superposition de couches fines, l’image est sculptée sur le papier à l’aide de pigments.

 

Nassima Reutlinger, peintre et artiste light painting
Dessine-moi une fleur

© JILAM

Nassima Reutlinger suit le cursus d'enseignement en l'École d’Arts Supérieurs de Monaco et complète ses études avec une Licence en Sciences de l’Information et de la Communication. Elle exerce depuis le métier de graphiste designer.  Aujourd’hui, l’artiste continue sa profession dans le marketing digital. 
Elle pratique à la fois les Arts Numériques et traditionnels pour alimenter son imagination et sa créativité
.

 

Nathalie Broyelle, peintre
Entrave(s) Échevelée(s)

La femme n'est pas tentatrice, mais victime de ses atours de séduction, ici ses cheveux. Libérés à l’excès, ceux-ci l’enlacent pour l’attacher.